TEST VMA A 70 ANS

Publié le par mariecke

Ce matin au stade j'ai fait un test VMA avec le demi cooper

-sur 6 minutes après 20 minutes en endurance j'ai fait 900 m , ce qui fait du 9km/h

L'an dernier j'étais à 9,7 et l'année d'avant encore à 10 à l'heure

C'est la diminution inéluctable avec l'âge et à ce rythme là je vais bientôt marcher. Je suis partie de 13 km/h quand je me suis inscrite au club d'athlé il y a de ça 25 ans .

Du coup j'ai recherché des articles sur le sujet , surtout pour y trouver un plan d'entrainement adapté à mon état. Il n'y en a pas !!!! Je vais donc me le faire toute seule

Voici donc un article du New York Times traitant du sujet

Une nouvelle hypothèse fait en effet son chemin parmi les chercheurs étudiant les athlètes vétérans : et si l’entraînement intensif avait pour effet de permettre au corps de se régénérer tout seul ?

Deux études récentes portant sur des coureurs d’âge moyen laissent supposer que leur entraînement intensif au fil des années a protégé leurs chromosomes. Il semble que la pratique d’un sport stimule la production de télomérase, une enzyme permettant d’entretenir et de réparer les extrémités des chromosomes où sont stockées les informations génétiques nécessaires à la division cellulaire. Cela expliquerait peut-être pourquoi les athlètes âgés sont non seulement en meilleure forme d’un point de vue cardio-vasculaire, mais également moins touchés par les maladies liées au vieillissement en général.
Les effets de la pratique d’un sport chez les personnes âgées sont complexes.

-D’un côté, le sport est une véritable agression du corps : courir en pente déchire les muscles des quadriceps aussi sûrement qu’une injection de venin de serpent ; toutes sortes de radicaux libres et autres toxines sont libérées pendant l’exercice.

- de l'autre :Ces ravages provoquent néanmoins également la production d’antioxydants qui ont une action bénéfique sur l’organisme en général. Ainsi, lorsque vous vous dites en voyant un athlète à la fin d’un 1 500 mètres qu’il a failli y rester, vous avez parfaitement raison. L’épreuve l’a toutefois également rendu plus résistant.
La pratique d’un sport maintient la force et l’endurance musculaire.

Mais ce n’est pas tout, affirme Mark Tarnopolsky, professeur de médecine et de pédiatrie à l’université McMaster de Hamilton, dans l’Ontario (il est également un joggeur de haut niveau). Les exercices de résistance, en particulier, semblent activer un type de cellules souches musculaires appelées cellules satellites. L’arrivée de ces toutes nouvelles cellules dans l’organisme semble régénérer les mitochondries : c’est ce qu’on appelle un déplacement de gènes. Si Tarnopolsky a raison, la pratique d’un sport chez les seniors permet de faire reculer le compteur. Après six mois d’entraînement à raison de deux séances hebdomadaires d’exercices de force, Tarnopolsky a montré que la signature biochimique, physiologique et génétique d’un muscle âgé avait “rajeuni” de quinze à vingt ans.


Il semble se dégager une tendance nette de tous ces travaux sur le sport chez les seniors : c’est que nous avons sous-estimé la capacité des personnes âgées à faire de l’exercice sans risque pour leur santé, qu’il s’agisse d’élever leur rythme cardiaque ou de l’âge limite pour pratiquer une activité.

Le problème des athlètes vétérans est le suivant : la pratique d’un sport offre de grands bénéfices physiologiques. Il suffit de rester actif. Mais vous ne pouvez pas continuer à vous entraîner lorsque votre corps atteint ses limites. Pour éviter les blessures, on préconise souvent aux athlètes vieillissants de continuer à s’entraîner, mais de manière moins intensive. On en a vu la meilleure preuve il y a cinq ans, lorsqu’un coureur de 73 ans, originaire de l’Ontario, boucla son marathon en deux heures et cinquante-quatre minutes (équivalant à deux heures trois minutes et cinquante-sept secondes pour un coureur de 20 ans), soit le marathon le plus rapide de l’Histoire. Interrogé sur le secret de sa réussite, il expliqua qu’il courait tous les jours, lentement, autour du cimetière local.
La motivation, véritable clé
L’idée selon laquelle les articulations et les tendons des sportifs âgés ne pourraient pas tenir le choc d’un entraînement sérieux est complètement fausse. C’est peut-être au contraire un entraînement à la dure qui pourrait les sauver. Les seniors peuvent s’entraîner moins régulièrement, reconnaissent certains physiologistes, du moment qu’ils s’y mettent à fond.


La motivation pourrait être LA véritable clé de cette énigme. Trouver des raisons de continuer à s’entraîner est un défi universel. Même les rats semblent devenir réticents à courir avec l’âge. Jeunes, ils semblent incapables de résister à l’appel de la roue dans leur cage – jusqu’au jour où ils arrêtent simplement de courir. L’athlète vieillissant doit s’inventer de nouvelles raisons de continuer à courir quand il en a tant d’excellentes pour s’arrêter : ça fait mal, il a déjà atteint beaucoup d’objectifs et les amis avec qui il avait l’habitude de pratiquer cette activité se font de plus en plus rares.


Le sens de la compétition peut également être un moteur. “La volonté de maintenir ses records face au déclin, de donner la preuve que vous ne subissez pas encore les effets du vieillissement, voilà des motivations fortes”, explique Bradley Young, professeur de kinésiologie et de psychologie du sport à l’université d’Ottawa. Young étudie les motivations qui poussent les athlètes âgés à continuer de courir à un âge avancé. La famille est un facteur important, source à la fois d’encouragement et de culpabilité si le sportif abandonnait son entraînement. Toutefois, d’après Young, la meilleure motivation reste le conjoint de l’athlète

Bien voilà, malgré les pertes inéluctables de l'âge on va continuer à se motiver et à s'entrainer à la dure . Reprendre le fractionné que j'avais tendance à délester et continuer les compétitions à fond la forme

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